Description
Résumé de l’épisode :
A l’aube du 18 mars 1871, sur la butte Montmartre, les Parisiens s’opposent spontanément à la tentative militaire du gouvernement d’Adolphe Thiers de s’emparer des canons qui protégeaient Paris durant la guerre franco-prussienne de 1870. C’est le début d’une insurrection patriotique qui tente d’instaurer une république démocratique et sociale dans une France rurale qui souhaite d’abord la paix et refuse une nouvelle révolution. La proclamation de la Commune le 28 mars déclenche dès le début du mois d’avril un second siège de Paris par l’armée française après celui de l’armée prussienne à la fin de l’année 1870. Réprimée avec une violence inouïe lors de la Semaine sanglante (21-28 mai 1871), qui fait entre 10 000 et 20 000 victimes, la Commune est un évènement tragique qui tient encore de nos jours davantage du mythe politique et social que du récit historique. Parce qu’elle a exercé très peu de violences étatiques, la Commune a légué le rêve d’une révolution ouvrière prometteuse, oblitérant la diversité de ses intentions, l’échec d’un gouvernement isolé fait de décrets avant-gardistes, de proclamations et de discours, de plus en plus radicaux au fur et à mesure de la défaite. On chemine dans le Paris de la Commune au milieu et à l’écoute de ses partisans, de ses adversaires et des indifférents ; on entre dans les églises qui abritent les clubs, on stationne place Vendôme, dans le jardin des Tuileries ou devant l’Hôtel de ville, au milieu des barricades, sans oublier les prisons, les parcs et enfin les cimetières dont celui du Père- Lachaise, haut lieu de la fin tragique de la Commune.
Frédéric Bidouze, La Commune de Paris, 18 mars-28 mai 1871. Une tragédie franco-française, Pau, Périégète, 2014, 140 p. (CP n°6), ISBN : 979-10-90161-10-8 (livret papier), 979-10-90161-11-5 (livret numérique)
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